Si vous avez ramené votre nouveau compagnon un vendredi ou si vous avez pris quelques jours de congés, vous pouvez organiser votre nouvelle vie dans les meilleures conditions.
Personnellement, j’éviterais les situations génératrices de stress telles:
– une adoption pendant de longues vacances, où le chien s’habitue à vous avoir avec lui et perd ses nouveaux repères quand vous retournez au travail et/ou les enfants à l’école;
– une adoption lorsque vous n’êtes pas du tout disponible pour aider le chien à s’acclimater.
Ces quelques jours vont vous permettre, dans la douceur, d’introduire votre chien au rythme de votre vie et vous aux besoins de votre chien. C’est le moment d’instaurer les bonnes habitudes !
Quoi faire ?
Gardez vos habitudes et horaires usuels. Levez-vous à la même heure, préparez-vous comme de coutume (pour aller au travail, emmener les enfants à l’école, bref, ce que vous faites au quotidien), donnez à manger à votre chien (s’il mange matin et soir) et sortez-le au moins 15-20 minutes qu’il puisse faire tous ses besoins et se détendre.
Exercice 1
Et puis partez de manière totalement naturelle, sans adieux ou gros câlins. De telles effusions seraient un stress pour votre chien.
Revenez un quart d’heure plus tard – pareil, sans bonjour ou gros câlins même si votre nouveau compagnon vous fait la fête. L’interaction (jeux, caresses, etc.) se fera à votre initiative, pas le sien. Si vous n’avez pas entendu le chien pleurer ou aboyer, passez à l’exo suivant. Sinon, répétez celui-ci deux-trois fois dans la matinée pour faire comprendre à votre loulou que vos départs sont toujours suivis de vos retours et que tout va bien. Bien sûr, il a des jouets sans danger à sa disposition H24.
Exercice 2
Si vous avez une tablette ou autre engin capable d’enregistrer au déclenchement de bruits, mettez-le en route. Puis partez, comme ci-dessus, mais cette fois-ci environ une heure. A votre retour, vous verrez si votre chien a été tranquille ou non pendant votre absence. S’il a aboyé ou couiné la majorité de votre temps d’absence, il vous faudra travailler sur une probable anxiété de séparation. S’il a aboyé quelques minutes seulement en une heure d’absence, suite ou non à un facteur déclenchant (sonnerie du téléphone, quelqu’un qui vient à la porte, bruit d’un camion qui passe, etc. ), il est en bonne voie d’adaptation.
Au fil de ces premiers jours, répétez l’opération, vous absentant à chaque fois un peu plus longtemps. Comme cela, votre chien ne sera pas désarçonné quand vous reprendrez vos occupations habituelles.
Si vous êtes souvent absent toute la journée, prévoyez un pet-sitter pour lui faire une promenade en milieu de journée. Un chien n’est pas fait pour être seul 8-10 h par jour, tous les jours et, comme nous, les pauses pipi sont nécessaires au bien-être et à la santé!
Ne pas faire !
- laisser traîner des affaires dangereuses (outils, couteaux, fils électriques..) ou auxquelles vous tenez (ne pas laisser le pull en cachemire par terre 🙂 )
- ne pas laisser à sa disposition des jouets dangereux s’il n’est pas sous votre surveillance (un jouet en plastique est vite détruit, un morceau de plastique ou le pouet-pouet d’un jouet qui couine peut se coincer dans la gorge; un os à mâcher en peau peut déclencher des problèmes de digestion s’il en avale trop, etc.)
- gronder votre chien si vous l’entendez aboyer ou pleurer
- être démonstratif avec lui avant de partir et au retour
- perdre patience et ne faire ces exercices d’accoutumance que 2-3 fois le premier jour; la répétition sera bénéfique pour tous.
Comment se passent ces premiers moments précieux avec votre nouveau compagnon ?